Résumé :
|
Gabrielle, 8 ans, brûlée par flammes, sur 40 % de la surface cutanée totale du corps au second et troisième degré, est admise au centre de rééducation à Kerpape. L'individualité de ce cas clinique réside dans le fait, que cette petite fille à des troubles du comportement. L'objectif du travail va être de déterminer quels peuvent être les effets de l'activité physique dans ce contexte de prise en charge et ainsi de répondre à cette problématique : en quoi la pratique d'une activité physique chez l'enfant brûlé est en lien avec sa récupération fonctionnelle ? Après un mois de prise en charge, on constate une nette amélioration de l'état fonctionnel de Gabrielle, ce qui illustre le fait, qu'il existe une corrélation entre la pratique d'une activité physique et un gain fonctionnel. De plus, grâce à une revue de littérature, on constate que l'activité physique améliore le comportement social de l'enfant brûlé, en agissant sur les troubles psychologiques comme l'anxiété ou la dépression, qui sont souvent présents, dans ce type de pathologie. Ainsi, au vu de ces résultats, l'activité physique apparaît comme un moyen thérapeutique à ne pas négliger, puisqu'il pourrait agir, outre le gain fonctionnel, comme un support psychologique et social, en augmentant l'estime de soi, chez l'enfant brûlé.
|